Since 2017, Aline has conceived and directed the audiovisual residency integrated to the Cine Luso festival in Brussels.
Already produced 05 short films with the collaboration of more than 70 artists from Lusophone countries like Brazil, Portugal, Cape Verde, Sao Tome and Principe, Mozambique and others like France, Poland, Belgium, Russia, Holland, Italy and Belgium. With its own methodology, it uses collective intelligence, horizontal collaboration to produce and release over 15 days a film that has the theme of the festival, always in relation to human rights and / or environment.
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Depuis 2017, Aline a conçu et dirigé la résidence audiovisuelle intégrée au festival Cine Luso à Bruxelles. Elle a déjà produit 05 courts métrages en collaboration avec plus de 70 artistes de pays lusophones tels que le Brésil, le Portugal, le Cap-Vert, Sao Tomé-et-Principe, le Mozambique, ainsi que de la France, de la Pologne, de la Belgique, de la Russie, des Pays-Bas, de l’Italie et de la Belgique. Avec sa propre méthodologie, elle utilise l’intelligence collective, la collaboration horizontale pour produire et diffuser un film en relation avec les droits humains et / ou l’environnement pendant plus de 15 jours, en accord avec le thème du festival.
Femmes et Muses, 2017
“A walking piece of meat, that smells, creates, fights, loves. A stranger in someone else’s country, with a heart that belongs to no one.”
In this Lusophone multidisciplinary production, both aesthetic and philosophical, Brussels transforms into an artistic playground. The theme centers on womanhood. As the minutes pass, a poetic performance unfolds and spreads through the streets and parks of the Belgian capital. Amidst the gray landscape, muses dressed in symbolic pink garbage bags occupy the space. They seek to reshape our understanding of identity and gender: deep down, we are all women and men.
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« Un morceau de viande ambulant, qui sent, crée, se bat, aime. Une étrangère dans le pays d’un autre, avec un cœur qui n’appartient à personne. »
Dans cette production lusophone multidisciplinaire, à la fois esthétique et philosophique, Bruxelles prend la forme d’un terrain de jeu artistique. Le thème est celui de la femme.
Au fil des minutes, une performance poétique émerge et se diffuse dans les rues et parcs de la capitale belge. Dans la grisaille du paysage, des muses habillées d’un symbolique sac poubelle rose occupent l’espace. Elles viennent refonder notre compréhension de l’identité et du genre : au fond, nous sommes tous des femmes et des hommes.
Collaboration : Fernanda Gomes
Le collectif : Alex Cepile, Alexander Roberto Moust, Aline Yasmin, Camila Amn, Danielle Bertolini, Ermeson Vieira, Fernanda Gomes, Humberto Ribeiro, Ilaria Orlandini, Katya Aragao, Leonardo Canzian, Leonardo de Souza, Luciana Baseggio, Milva Ghenda, Monica Musoni, Nina Rubinina, Seba Stianski, Samira Vera-Cruz, Tama Van den Berghe, Vivian Antonio
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Cartographie des territoires affectifs, 2018
“Throughout my adult life, I have always been a stranger, I have always been a migrant.”
“Feeling like a stranger hurts the heart first.”
“You feel like you are never truly yourself and that you constantly have to fight for the simple things in life, like communication and human relationships.”
In Cartography of Affective Territories, the audiovisual space is dedicated to a collection of testimonies from migrants of various origins and different statuses. The body is used as a medium upon which migration, its journey, its memory, and the resulting condition of being a stranger are anchored. This sensory cartography questions and seeks to challenge the “body-territory” as the ultimate boundary in a relationship with the other.
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« Durant toute ma vie adulte, j’ai toujours été un étranger, j’ai toujours été un migrant »
« Se sentir étranger, ça fait d’abord mal au cœur »
« On a l’impression de ne jamais être soi-même et de devoir tout le temps devoir se battre pour les choses simples de la vie, la communication et les relations humaines ».
Dans “Cartographie des territoires affectifs”, l’espace audiovisuel est dédié à un ensemble de témoignages de migrant.es de plusieurs origines et statuts différents. Le corps est utilisé comme un support sur lequel vient s’ancrer la migration, son voyage, sa mémoire et la condition d’étranger qui en découle. La cartographie sensorielle interroge et cherche à remettre en question le « corps-territoire”, en tant que frontière ultime dans une relation avec l’autre.
Collaboration FÁBIO SAMPAIO
Le collectif : Alex Cepile, Ana Estela Cunha, Cristina Cabral, Ermeson Vieira, Fábio Sampaio, Maria João Flôxo, Monica Musoni, Renzo Dalvi, Rodrigo Oliveira, Saskia Sá, Vivian Antonio.
📷 Monica Musoni
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And Now, You – Et maintenant, toi, 2019
I write, Renata, as someone who does not die…
In this short film, the theme explored is the environment, approached through literature. The film is a dystopia that delves into the consequences of global warming on our planet. It is inspired by the poem “José” by the Brazilian poet Carlos Drummond de Andrade. Throughout the 14 minutes of the film, José, the protagonist, attempts to survive with the last remnants of a reality where it was still possible to connect with other people—including his lifelong activist friend.
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” J’écris, Renata, comme quelqu’un qui ne meurt pas…”
Dans ce court métrage, le thème traité est celui de l’environnement, en approche avec la littérature. Le film est une dystopie qui plonge dans les conséquences du réchauffement climatique de notre planète. Il est inspiré du poème “José”, du poète brésilien Carlos Drummond de Andrade. Au travers des 14 minutes du film, José, le protagoniste, tente de survivre avec les derniers souvenirs d’une réalité dans laquelle il était encore possible de nouer des contacts avec d’autres personnes – dont son amie militante de toujours.
Collaboration : Henrique Rodrigues
Le collectif : Alex Cepile, Aline Yasmin, Davi Cavalcante, Edson Lemos, Flávio Maciel de Souza, Henrique Rodrigues, Jr Nessin, Leonardo Alan, Marcella Mello, Silvia Alcântara
📷 Silvia Alcântara
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Gagne Pain, 2021
…Immigrants who came here to bring life to the vegetable garden of Europe.
Based on a general reflection on the themes of freedom and power, the audiovisual project from the Cine Luso 2021 artist residency brings to life a short film created from the perspective of the Theatre of the Oppressed. The film immerses us in the lives of immigrants in Belgium, exploring their challenges and their attempts to overcome them.
Over 15 minutes, four stories unfold, revealing harsh realities intertwined with overwhelming contradictions: we meet a cleaning woman on the verge of losing her dreams, a customer grappling with the demands of mass production, a girl who hasn’t seen her mother in ten years, and a young man confronting the abyss of immigration.
Artistic Coordination: Julian Boal, son of Augusto Boal – actor and director, renowned worldwide for his forum theatre method.
Le Collectif + casting : Eric Bitencourt, Laís Andrade Luna Halloy, Maria João Flôxo, Hakim Trabelsi, Soleni Dos Santos, Stefham Cardoso, Umberto Tavares, Vinicius Coelho, Alex Cepile, Rúbia de Souza, Omar Fassi, Arlene Rocha, Matteo Smaniotto, Luca Smaniotto.
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À partir d’une réflexion générale sur le thème de la liberté et du pouvoir, le projet audiovisuel de la résidence artistique Cine Luso 2021 donne vie à un court métrage réalisé selon la perspective du théâtre de l’opprimé. Le film nous plonge dans la vie des immigrants en Belgique, leurs défis et leurs tentatives pour les surmonter.
Durant 15 minutes, quatre histoires se succèdent et mettent à jour des réalités difficiles, entremêlées de contradictions écrasantes : on y découvre une femme de ménage sur le point de perdre ses rêves, un client confronté aux injonctions de la production de masse, une fille qui ne voit plus sa mère depuis dix ans et un jeune-homme face à l’abîme de l’immigration.
Coordination artistique : Julian Boal, fils d’Augusto Boal – acteur et metteur en scène, célèbre dans le monde entier pour sa méthode de théâtre forum.
Le Collectif + casting : Eric Bitencourt, Laís Andrade Luna Halloy, Maria João Flôxo, Hakim Trabelsi, Soleni Dos Santos, Stefham Cardoso, Umberto Tavares, Vinicius Coelho, Alex Cepile, Rúbia de Souza, Omar Fassi, Arlene Rocha, Matteo Smaniotto, Luca Smaniotto.
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Amazad, 2023
The story they tell now is the story that repeats itself
AMAZAD, which means “world” in the indigenous Wapichana language of Brazil, is the name of the main character in the film. With a poetic and philosophical gaze on issues surrounding social invisibility, the short film explores the reality of the working class, racism, colonization, and the relationship with ancestry. The walk through the city is both a look at different cultures and a journey of self-reflection in response to the affirmation of their identity.
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” L’histoire qu’ils racontent aujourd’hui est la formule qui se répète…”
AMAZAD, qui signifie “monde” dans la langue indigène Wapichana au Brésil, est le nom du personnage principal du film. Avec un regard poétique et philosophique sur les questions qui traversent l’invisibilité sociale, le court-métrage interroge la réalité de la classe ouvrière, le racisme, la colonisation et le rapport à l’ancestralité. La promenade dans la ville est à la fois un regard sur les différentes cultures et un retour sur soi en réponse à l’affirmation de leur identité.
Collectif: Alex Cepile ; Atcho Express; Daiane da Mata ; Lara Placido ; Mariana Queiroz; Mariana Machado; Jama Wapichana; Renzo Dalvi; Sarah Iamaco ; Sergio Miletto ; Vanessa Wagneur; Vinícius Tavares
Conception sonore : Membrana (Julio Rego ; Dudu Prudente ; Pedrinho Mendonça) et production musicale Alex Cepile.
Link Trailer
Link Making Of